Le contexte
Fin 2011 il se vendra plus de smartphone que de mobiles classiques. La tendance de l'internet mobile engagée dès les années 2000 avec le WAP, puis le GPRS et enfin la 3G (voir la 4G dans certains pays) a atteint tout son potentiel. Et c'est dans ce contexte que RIM trébuche dans ses ventes (13 millions), malmené par Apple sur le front des terminaux (20 millions d'iPhone, 9 millions d'iPad) et Apple + Android sur le front de l'OS.
Et alors? Allez vous dire puisque RIM est sur le marché de l'entreprise et Apple, Androïd sur celui des particuliers. Donc au contraire, RIM a les coudées franches pour continuer d'inonder les entreprises via les divisions entreprises des opérateurs de télécoms.
Et bien RIM avait réussi ce tour de force d'être présent sur le marché grand public et notamment des jeunes, grâce a son clavier si pratique pour envoyer des SMS, et sur celui historique de l'entreprise séduite par le push mail. Si le réacteur grand public explose c'est le modèle économique complet qui est déséquilibré. Financièrement d'abord mais aussi parce que l'innovation est de plus en plus tirée par le grand public et ses besoins. Plus par ceux de l'entreprise.
L'hégémonie de RIM comme smartphone d'entreprise est en train de s'effondrer a un moment où l'entreprise se cherche sur la future stratégie mobile et poste de travail "post-tablettes".
A ce stade pas de panique, mais les DSI devraient regarder les dates d'échéances de leurs contrats opérateurs pour éviter de se retrouver bloqués avec des équipements très vite dépassés qui ne seraient plus renouvelés et faire le point sur la dépendance de leur applications par rapport aux terminaux Blackberry.
En lire plus http://www.zdnet.fr/blogs/green-si/la-chute-des-ventes-de-blackberry-va-redistribuer-les-cartes-de-la-telephonie-mobile-en-entreprise-39762913.htm
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire