L’information a fait les manchettes de la presse américaine la semaine dernière : Microsoft s’est fendu d’un chèque de 250.000 dollars pour mieux convaincre l’Université du Nebraska de migrer de Lotus Notes d’IBM vers sa nouvelle suite de productivité online Office 365. C’est l’Université elle-même qui l’a révélé sur son site Web en précisant que cette somme devait servir pour l’essentiel à financer les coûts de migration des boîtes utilisateurs.
L’histoire a tout de suite fait le buzz car elle met en lumière une pratique largement répandue mais dont personne ne parle ouvertement. D’ailleurs, toute référence à ce cadeau de 250.000 dollars a depuis disparu du site de l’Université.
Néanmoins, si l’ampleur de la largesse de Microsoft semble à première vue significative, il convient de préciser que l’Université du Nebraska compte environ 50.000 étudiants et que le contrat annuel auquel elle a souscrit se monte à 500.000 $. Ce qui revient à une ristourne équivalent à six mois d’abonnement ou à 5 $ par étudiant.
Il faut également savoir que ces fonds (appelés Business incentive funds ou BIF), ne sont jamais perçus en espèces mais sous forme de crédits pour l’achat d’autres produits Microsoft ou sous forme de coupons à valoir chez ses partenaires pour des prestations de services ou d’achat de matériels, rappelle Infoworld. Et d’ajouter que la plupart du temps, ces BIF vont directement aux partenaires à titre de remise arrière ou sont utilisés pour financer des travaux de R&D complémentaires que nécessitent parfois certains projets.
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